tag:blogger.com,1999:blog-33632453647404855532024-03-13T05:12:58.958+01:00A l'Ombre de la solitudeRenaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.comBlogger124125tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-28566209242132621942012-07-22T06:58:00.001+02:002012-07-22T06:58:24.568+02:00Rebonjour à tous!
Il y a bien longtemps que je ne suis pas repassé par ici mettre mon grain de sel. Faut dire que lorsque qu'on emménage à la campagne, on est vite envoûté par une vie d'ours troglodyte !
Quoi qu'il en soit, je vais me "refamiliariser" petit à petit avec la toile pour vous donner des nouvelles et vous offrir des créations suggestationnelles, stratosphériques et perpendiculaires à l'improbable...
En attendant ces instants, je tiens à vous faire visiter une p'tite boutique d'une p'tite fée...(Beaucoup de p'tit mais tout ce qui est p'tit est beau!!). Elle a ouvert tout récemment et propose quelques trois cent objets, du genre de ceux que vous trouvez dans les bois enchantés). Et mon p'tit doigt m'a dit que bientôt, y'aurai des créations personnelles en vitrine. (c'est pas que mon doigt soit beau parce qu'il est p'tit pour le coup... mais l'expression veut ça...)
Alors allez faire un tour par là:
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.lefaery.com/" imageanchor="1" style="margin-left:1em; margin-right:1em"><img border="0" height="200" width="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbStiX2dSz-f69dJtHpj0gW2_S90q3zzan-UsEvwm9QCCHbgyfX6CCVjzG7desUpkRneZTECDoPgu5n8iBKf8Q0b9RWo6NDBJkZlFvItpFR2bXRy80GfLea9ZzjdCgZBTE2crS0hcWPrU/s400/logoblogrenaud.jpg" /></a></div>Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-42462760170323089082009-06-07T20:52:00.003+02:002009-06-07T21:04:06.945+02:00Faites vos voeux!Moi qui ne suis jamais les tags, et bien je vais faire exception. Après tout, celui-ci est un peu différent des autres puisqu’il fait appel à un peu d’imagination et de rêve. Merci à ma fleuriste !<br /><br />Alors, alors… deux étapes, la première consistant à énumérer les <span style="font-weight:bold;">8 vœux</span> les plus chers. C’est parti !<br /><br />1) Et bien ça commence mal ! Je ne peux pas citer mon premier vœu… sa simple évocation pourrait balayer son accomplissement. Disons simplement qu’il a toujours été le même depuis plus de quinze ans. Alors pour ne pas faire carton blanc, je vais simplement évoquer les mots suivants : « Reconnaissance éternelle ». Allez savoir… ;)<br /><br />2) Ne pas quitter la vie sans avoir connu l’Amour…<br /><br />3) Savoir accomplir les vœux des personnes que j’aime.<br /><br />4) Avoir le pouvoir de faire pleuvoir.<br /><br />5) Le retour aux sources : La science et son savoir sont des choses remarquables mais n’auraient jamais dû interférer dans le quotidien de l’homme. L’évolution ayant toujours privilégié un progrès technique à un progrès moral et social, elle s’est crée d’autres besoins... d’autres problèmes. Si bien qu’on se retrouve maintenant en possession de bombes au lieu de cailloux, avec des populations qui ne distinguent toujours pas le bien du mal… (Ce n’est que mon opinion hein =p )<br />Un retour aux sources donc, pour que chaque individu puisse vivre une vie seine : Comprendre le monde qui l’entoure, se subvenir de manière « autonome », endurer ses besoins réels et s’apprendre.<br />Moué, je m’emballe là… j’aurai même dû rajouter une fleur à mon vœu ^^. <br /><br />6) Echanger la compétition pour la communion de l’Homme. La compétition est l’unique vrai mal de l’Homme : Une guerre pour avoir plus de territoires ou d’autorité, des autoroutes pour aller plus vite, des moyens énergétiques plus puissants et dépourvus d’une réelle démarche écologique, de l’hypocrisie pour se hisser plus haut… Aller, je vais m’arrêter là car la liste est aussi longue que le CV de la nature humaine… (rejoint un peu le précédent)<br /><br />7) Etre le plus riche des hommes pour être le plus grand péril des riches. mouhahaha !!!<br /><br />8) Pouvoir me métamorphoser en loutre (sans commentaire…)<br /><br />Disons que l’essentiel ne se résume pas à mon dernier vœu^^<br /><br />Pour la deuxième partie du tag, il faut dire ce que ces <span style="font-weight:bold;">8 mots</span> vous évoquent :<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Message</span><br /> J’y réfléchis encore…<br /><span style="font-weight:bold;">Blog </span><br /> Livre « de vie » interactif et petite communauté.<br /><span style="font-weight:bold;">Prix</span><br /> Rares sont les choses étiquetées à avoir de la valeur.<br /><span style="font-weight:bold;">Croix</span><br /> Sa sainteté m’indiffère ! Et je joue au morpion de temps à autre (moué…)<br /><span style="font-weight:bold;">Scrap</span><br /> Un passe-temps comme d’autres<br /><span style="font-weight:bold;">Création</span><br /> Mon évasion et ma plus belle raison de vivre<br /><span style="font-weight:bold;">Bonheur</span><br /> Une vision de l’esprit<br /><span style="font-weight:bold;">Vie</span><br /> Un leçon imposée… un examen. Mais surtout, ne pas copier sur le voisin !<br /><span style="font-weight:bold;">Enfant</span><br /> Outch… C’est beaucoup de choses pour moi. De la fraîcheur, de la fierté, de l’espoir, une famille, de l’amour, des galères appréciables pour leur raison d’être. Mais aussi une frustration, une supposition qui me prend à la gorge.<br /><span style="font-weight:bold;">Passion</span><br /> Le dépassement de toutes les limites et la promesse d’instants uniques.<br /><br />J’ai comme le sentiment qu’il y a dix mots là dedans… M’enfin voilà, mission accomplie. Dernière épreuve : tagguer <span style="font-weight:bold;">8 personnes</span> :<br /><br />Triopsis, Sanaëlle, Karine, France, Juive Black, et qui voudra…Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-32144099542255203872009-06-03T07:35:00.002+02:002009-06-03T07:37:19.056+02:00Le fils du musicienTous les sens en éveil...<br />Qu'il est louche lui ^^<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgodTdFZoQ2D_HWl0v8QshkWv3V5dvwkI0sh6StXDz7PZfFUOVdGs_DG18wxXb4asAzU9Yq6YV5EYHBo_NssadyIRxXCmjpI2MRdus3RXosb9FVl_rtNI2x0PWkrJIFC1jj4q-0wwLK1rYO/s1600-h/Photo10.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 291px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgodTdFZoQ2D_HWl0v8QshkWv3V5dvwkI0sh6StXDz7PZfFUOVdGs_DG18wxXb4asAzU9Yq6YV5EYHBo_NssadyIRxXCmjpI2MRdus3RXosb9FVl_rtNI2x0PWkrJIFC1jj4q-0wwLK1rYO/s400/Photo10.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5342971140718869138" /></a>Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-44117380409762950632009-06-02T18:39:00.002+02:002009-06-02T18:43:41.493+02:00Mon bel avenir-Papa, Tu sais, je pense souvent à mon paradis.<br />-Ha oui ? C’est bien mon fils, il faut penser au plus beau ! Et alors ? Il ressemble à quoi ton paradis ?<br />-Et bien… il ressemble beaucoup à la vie.<br />-Ha? Bien... Dis voir à papa !<br />-D’accord ! Alors je me promène souvent avec ma copine, main dans la main !<br />-Ton amoureuse ?<br />-Viiiiiiiiiiiiiiiiii ! Mais tu l’dis pas à môman hein ?<br />-Ha non ! Je te le promets !<br />-Et pis alors on avance le long du chemin, le long de gros arbres carrés vachement hauts et très durs! Ils sont drôles ceux-là ! Ils ont plein d’ouvertures mais n’ont pas de feuilles !<br />-Ha oui… ce sont les arbres de la ville !<br />-Oui, d’ailleurs, il n’y a que ça ! Mais ils sont vachement bien ! On peut rentrer dedans ! Ca sent bizarre dedans… là où il y a des flaques !<br />-Ha oui : La sève des arbres de ville ne sent pas toujours très bon… <br />-Et puis alors on quitte les arbres pour rejoindre les grands espaces. Y’a toujours quelque chose de gris noir qui flotte ! On dirait de la mousse de l’air, mais ça sent pas très bon non plus! <br />-Ha !!!! La brume matinale, elle pète pour réveiller le soleil ! <br />-Ha D’accord ! Et y’a tout plein de brindilles noires au sol, c’est amusant… quand on les prend dans les mains, ça s’effrite !<br />-Ha oui, c’est l’herbe du nord : lorsqu’elle prend le soleil, elle noircit, puis lorsqu’elle gèle, elle est craquante !<br />-Et donc on s’approche de l’eau ! Elle est toujours rouge, c’est vachement joli !<br />-Oui. Ce sont les rivières, lorsqu’elles tombent amoureuses du soleil, elles rougissent !<br />-Alors on s’assoie avec ma copine au bord de l’eau, parce que c’est vachement joli, mais c’est bizarre, le soleil, on le voit pas…<br />-Oui, c’est parce que la brume ne pète pas assez fort !<br />-D’accord ! Et moi, si je pète, je pourrai voir le soleil ?<br />-Il faut y croire mon fils… il faut y croire… Et ta copine, elle est toujours à tes côtés ?<br />-Ha non, mais elle m’a dit que je n’avais rien à me reprocher… Et toi papa, pourquoi tu me réponds alors que tu es sous une grosse pierre carrée ?<br />-Parce que tu as de l’espoir mon fils. C’est ce que tu as de plus cher…Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-72391690152005829982009-05-31T14:19:00.002+02:002009-05-31T14:22:13.015+02:00Eternel<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6cOzG3JcwyacwKpFhVue47NhG5kN_krRmjhhVh_uhrSmpFSDgawFy2JbmGmP0mzfsMQXoGFr0V6SCW9jgw3HOZPSyT3YytLyB-LFVMXwkhePh_SKSSzY_JjOT794zhQijpDmnzntA_j7x/s1600-h/Photo09.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 336px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6cOzG3JcwyacwKpFhVue47NhG5kN_krRmjhhVh_uhrSmpFSDgawFy2JbmGmP0mzfsMQXoGFr0V6SCW9jgw3HOZPSyT3YytLyB-LFVMXwkhePh_SKSSzY_JjOT794zhQijpDmnzntA_j7x/s400/Photo09.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5341961996908045826" /></a><br /><br />Format grand aigle - Acryliques - Scène imaginaireRenaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-55395844449401861162009-05-29T17:28:00.004+02:002009-05-29T17:39:37.991+02:00Entretien téléphoniqueJe vis seul, mais dés que j'ai une compagnie téléphonique qui se peut être amusante, je rentre dans le tas... Je décevrai peut-être, mais franchement, ça me fait toujours beaucoup rire de jouer de ces interlocuteurs impersonnels. Un petit exemple d'un appel qui s'est passé il y a une heure!<br /><br />Fait réel un peu romancé…<br /><br /><span style="font-style:italic;">Driiiing….Driiiing<br />-Oui allo (d’une voix grave et méchante^^)<br />-Oui, bonjour… Je vous appelle pour un sondage concernant l’arthrite et l’arthrose. Auriez vous plus de 60 ans ? (la voix d’une empaffée)<br />-Ha… non… Je n’en suis qu’à la moitié !<br />-D’accord. Connaissez-vous quelqu’un qui a plus de 60 ans ?<br />-Ha oui madame ! Des centaines… peut-être même des milliers !<br />-Euh…non… je veux dire dans votre foyer.<br />-Non, désolé, je vis seul…<br />-Très bien… Désolé de vous avoir dérangé…<br />-Attendez ! Je n’ai pas soixante ans, mais j’ai de l’arthrite !<br />-Ah… Oui, mais je ne peux faire le sondage qu’avec des personnes de plus de soixante ans.<br />-Hum… Qu’il serait dommage que je ne puisse pas bénéficier des faveurs de ceux qui sont plus âgés que moi, alors que j’ai les mêmes soucis…<br />-… Oui monsieur, mais mon questionnaire ne peut être posé qu’à des personnes de soixante ans ou plus.<br />-Ha ? Quel dommage… Quel est le nom de votre organisme à titre d’information ?<br />-… (simulant un temps d’attente) Attendez monsieur, je pense que je peux quand même vous poser les questions !<br />-Chouette !<br />-Depuis combien d’années constatez-vous des douleurs ?<br />-Cérébrales ou articulaires ?<br />-Euh… et bien… des douleurs dues à votre arthrose.<br />-Ce ne sont pas des douleurs d’arthrose, mais d’arthrite… disons, ça fait bien 20 ans…<br />-D’accord… Ces douleurs se déclenchent-elles de manière cyclique ou sont-elle constantes ?<br />-Mes douleurs oculaires reviennent chaque matin… (pensant me faire jeter…)<br />-D’accord ! (Je l’entends taper l’information au clavier…) <br />-Y a-t-il dans votre famille des cas similaires ?<br />-Ha oui ! Absolument ! Presque tous, même mon neveu de 5 ans !<br />-Et bien ! Vous n’avez pas de chance !<br />-C’est sûr… et je ne suis pas le seul ! (mort de rire)… par contre, je ne sais pas ce qu’est l’arthrite ni l’arthrose… Pourriez-vous m’en articuler la définition ?<br />-Ha ?....Mais !...<br /> Biiiip biiiip biiip biiip….</span><br /><br />Désolé, mais j’ai un vrai souci avec les promoteurs immobilier^^Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-29522984464713681362009-05-25T18:56:00.008+02:002009-05-25T19:17:41.579+02:00De l'amour à la haine<span style="font-style:italic;">Nous sommes en guerre depuis plus de deux ans,<br />Moi, l’honnête vivant, et toi, l’esthète envoûtant.<br />Amour, crois-tu adoucir mon cœur de par ton rang ?<br />Encore, crois-tu pouvoir par deux fois me mettre à sang ?<br />Toi qui as balayé huit des années que je t’ai consacrées.<br />Toi qui t’es roulé dans mon estime aveuglée,<br />Alors que je m’accrochais à mes promesses<br />En dépit de mes ressentiments affaissés,<br />Alors que j’ai mis mes attraits en jachère<br />Pour t’épauler en honneur à mes mots chers.<br />Tu as souillé mon estime pour toi,<br />Tu as brûlé chaque étoffe d’émoi.<br />Et maintenant, tu oses me présenter un ami ?<br />Tu oses toucher aux amitiés pour ton sursit ?<br />J’ai de la colère, de la haine, de l’aversion pour toi,<br />Et je me moque des pensées de ceux qui te font roi.<br />Cette guerre, elle est de ton fait, et je veux que tu saches,<br />Qu’il faudra mieux qu’un ange sur le champ de bataille,<br />Pour mettre fin à la souillure de mon cœur...<br />Pour mettre fin à cette guerre.</span><br /><br />Désolé pour l'aspect négligé, banal et ridicule de ce texte...Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-66621273150005129492009-05-22T20:43:00.002+02:002009-05-22T20:46:29.215+02:00Le pays où l'on pleut<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgidxrfert31wVZRFH6kBIVWulmjM1kWLb7GNYn99_7ACqk_eSSgswomXQOqZJJk-IOdCYpCBEHD8KvJF-2ccuGe-Kp0u84sB9EL3xjHTczzI7XCvNxN0VCAjbFPZwtD9WWj75uqy-5K346/s1600-h/Photo08.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 321px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgidxrfert31wVZRFH6kBIVWulmjM1kWLb7GNYn99_7ACqk_eSSgswomXQOqZJJk-IOdCYpCBEHD8KvJF-2ccuGe-Kp0u84sB9EL3xjHTczzI7XCvNxN0VCAjbFPZwtD9WWj75uqy-5K346/s400/Photo08.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338721471407674978" /></a><br /><br />Format 50x40 - Acryliques - Scène imaginaireRenaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-40669817319398486122009-05-17T17:07:00.003+02:002009-05-17T21:42:09.101+02:00La Sauvegarde<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ6WPD8PpbCn0juM-1xbbzCVVbXtCTij438fejdE6pBim0FPutJi2_AbENlmzqnk9z_3ADFwNjVqGwf7bw-EIF_rLBHpIIzczQPIxedstkHfaCQ4sNR7Y-vNqA8bQuam7Jn43QdLneT3QC/s1600-h/Photo07.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 316px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQ6WPD8PpbCn0juM-1xbbzCVVbXtCTij438fejdE6pBim0FPutJi2_AbENlmzqnk9z_3ADFwNjVqGwf7bw-EIF_rLBHpIIzczQPIxedstkHfaCQ4sNR7Y-vNqA8bQuam7Jn43QdLneT3QC/s400/Photo07.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5336810210464136338" /></a><br /><br />Format 50x40 - Acryliques - Scène imaginaireRenaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-26348856017434030112009-05-15T20:42:00.004+02:002009-05-15T21:01:47.311+02:00Dans ma rueNon, ce n'est pas un poème... c'est juste pour faire montre de mon esprit dérangé^^<br />Parce qu'on dirait pas, mais je me suis bien prit la tête à faire ma rue!!!<br />Alors je poste ce message pour savoir si votre géolocalisation et votre titre vous satisfait. <br />Si ce n'est pas le cas, révoltez vous pendant qu'il en est encore temps!<br />Bises ;)<br /><br />Ps: J'en profite pour dire que je suis en vacance une semaine... La productivité sera très ralentie je pense. Bien à vous =)Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-41337590157476240682009-05-14T18:29:00.004+02:002009-05-14T19:24:51.418+02:00La Maison d’un homme<span style="font-style:italic;">Ma maison est celle de milliards d’hommes et de femmes,<br />Et je me flatte de cette banalité unique, fruit de mon âme…<br /><br />C’est à ma première fenêtre que je dois tout,<br />Elle qui m’offre une vue contre-plongeante sur ces fous.<br />Je saisis chaque jour un peu mieux leur folie :<br />Ce n’en est pas une. C’est une vision étroite mais investie,<br />D’un passé fondateur qui les a rendu bâtisseurs.<br /><br />Je comprends doucement les choses et les idées me viennent :<br />Ma fenêtre a besoin d’un mur porteur et j’empile alors des briques,<br />Affirmant ainsi mon point de vue sur ce monde étherique.<br />Le temps fait son office et je m’enorgueillis de certitudes,<br />Si bien que j’élève quatre murs porteurs à belle altitude,<br />Avec les pierres de l’unique carrière que je connaisse.<br /><br />Des jours de pluie s’annoncent et le grand froid m’agresse.<br />Je couvre alors mes fondations d’un immense toit,<br />Pour m’isoler, me protéger du monde, de ses effrois.<br />Je connais le paysage de l’Ouest à la lettre, <br />Et ne regarde donc plus à travers ma fenêtre,<br />Mais je suis en sécurité et mon monde est rassemblé.<br /><br />Les années défilent jusqu’à cet instant tragique,<br />Cette tempête fracassante, destructrice et unique,<br />Qui d’un coup balaye mon petit monde,<br />Mes certitudes et mes pierres trop rondes.<br />L’unique carrière que je connaisse est épuisée.<br />J’ai tout perdu et je regrette ces années.<br /><br />Cela fait maintenant des lustres que j’erre sur mes décombres,<br />Que je n’aspire guère plus qu’à attendre en scrutant mon ombre,<br />Lorsque je vois, sur mes ruines, la vie renaître,<br />Se recouvrir d’une épaisse mousse au parfum d’hêtre.<br />Je me redresse et regarde l’ouest différemment,<br />L’est, le nord et le sud… je ne les avais plus vus depuis trop longtemps.<br /><br />Mes fondations et mes certitudes sont sous mes pieds,<br />Et pourtant, je n’ai jamais été aussi fier de leur leçon,<br />Je comprends que je ne sais rien, et que rien n’est vrai.<br />Je vois des carrières au loin, mais je le sais :<br />Au mieux, je m’assiérai dessus pour regarder l’horizon,<br />Et contempler avec satisfaction ma vie et ma maison. <br /><br />Ma maison est celle de milliards d’hommes et de femmes,<br />Et je me flatte de cette banalité unique, fruit de mon âme.</span><br /><br /><br /><br />Ohhh! un peu plus de lumière dans la part d'ombre... Je vous l'avais dit que je prendrais un bain d'eau claire! Pour note, dans ce texte, Maison = Histoire... pour démêler les éventuelles incompréhension ;)Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-6901806406753625522009-05-13T17:52:00.003+02:002009-05-14T07:14:31.221+02:00Ma blonde grisonnante<span style="font-weight:bold;">Quand ser</span><span style="font-style:italic;">vira ma peur de savoir,</span><br /><span style="font-weight:bold;">Qu’en ser</span><span style="font-style:italic;">rant ma blonde tous les soirs,</span><br /><span style="font-weight:bold;">Ma ladie</span><span style="font-style:italic;"> devient sincère ?</span><br /><br /><span style="font-weight:bold;">Quand cer</span><span style="font-style:italic;">nerai-je cette zodiaque,</span><br /><span style="font-weight:bold;">Qu’en cer</span><span style="font-style:italic;">tains de mes jours de démarque,</span><br /><span style="font-style:italic;">Je hais plus que je n’aime ?</span><br /><br /><span style="font-style:italic;">Mon </span><span style="font-weight:bold;">pouls mon</span><span style="font-style:italic;">te et se noircit</span><br /><span style="font-style:italic;">S’occit pour ma fumisterie :<br />Cet amour pour toi ma blonde.</span><br /><br /><span style="font-weight:bold;">Cancer</span> <span style="font-style:italic;">: mon unique récompense,</span><br /><span style="font-weight:bold;">Quand ser</span><span style="font-style:italic;">tirai-je ma conscience,</span><br /><span style="font-style:italic;">Davantage de volonté ?</span><br /><br /><br /><br /><br />Aller... bientôt un peu plus de couleurs et de gaité. Les blogs que je visite m'y invitent et mon venin n'est pas beau à ma mesure!Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-46743191888119833172009-05-11T18:01:00.002+02:002009-05-11T18:13:22.534+02:00Les Hypocrites<span style="font-style:italic;">Ce qu’ils m’exaspèrent ces ventriloques,<br />Ces loques ventripotentes qui éventrent<br />La confiance pour du vent et des breloques.<br /><br />Eux qui jouent de faux semblants et blancs défauts,<br />Défaussent notre prudence au banc des sots,<br />Et chaussent nos égards à dos de ragots.<br /><br />Mais tous ces marionnettistes intéressés<br />Aux désirs tressés de malhonnêteté<br />Ont vendu leur âme pour la satiété. </span>Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-80765567228010166962009-05-11T07:13:00.003+02:002009-05-11T07:15:15.381+02:00Un homme à la merUne vieille histoire...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc9F5tTW3ADBdq6sHafIARZzax1pW9l4H3vYEP1PQ1kjhfLlSU6R-Oxul2__8ng5N13U27IEqWc75xxrcEYp3oC0foDq6VutJNV9ge8XJtXFVnlxBZRzeus7OwikQR8uOsEo4wmpe0QwlH/s1600-h/Photo06.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 325px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc9F5tTW3ADBdq6sHafIARZzax1pW9l4H3vYEP1PQ1kjhfLlSU6R-Oxul2__8ng5N13U27IEqWc75xxrcEYp3oC0foDq6VutJNV9ge8XJtXFVnlxBZRzeus7OwikQR8uOsEo4wmpe0QwlH/s400/Photo06.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334430347506850466" /></a><br /><br />Format 50x40 - Acrylique - Scène imaginaireRenaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-70323823515794311752009-05-09T16:23:00.003+02:002009-05-10T11:08:45.827+02:00L'Aven Mazia -X- Le Cauchemar d’Ephyros (Partie 2)<span style="font-style:italic;">La discussion se prolonge, étale les anecdotes et les instants passés ensemble. Puis lorsque le silence clos les souvenirs, Phénémole reprend, tout en saisissant l’un des livres qu’il a posé sur la table :</span><br /><br />« J’ai donc fait les recherches que tu voulais… et je t’ai gâté mon ami. J’ai même prit le temps de fouiner dans l’étage interdit de la bibliothèque, où je suis l’un des seuls à avoir accès… du moins, je le pensais… »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Doppel’Anger fronce les sourcils :</span><br /><br />« Tu le pensais… Comment ça Phénémole ? »<br /><br />« Et bien, figure toi que j’ai retrouvé de très anciens traités occultes aux pages déchirées… les traités même concernant les gens qui pensent la nuit… Etrange hasard n’est-ce pas ? Alors j’ai réfléchis… Le roi a cette clef… Ton adoré chef des sages « Arass’Anger » a cette clef… mais c’est là bien tout, et je doute que des hommes d’éducation se soient adonnés à souiller les trésors de l’Astrée. »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Doppel’Anger réplique immédiatement :</span><br /><br />« Mon adoré chef… tu sais Phénémole, depuis qu’il est le chef des sages, sa capacité à agir en homme sage a dévié du droit chemin. Quant au roi, c’est un goujat en culotte à qui on a donné la béquée avec une cuillère en or, rien de plus… »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Phénémole ricane à la comparaison de son ami puis reprend tout en citant le livre:</span><br /><br />« Alors… « penser la nuit » s’appelait dans les temps anciens « rêver ». On reconnaît celui qui rêve à ses agitations nocturnes… il est écrit que celles-ci sont dûes à un dérèglement de la conscience, lorsque l’inconscience prend le dessus. Les rêves sont des visions altérées, qui offrent une distorsion du temps passé, du temps présent et du temps à venir… L’Ogéon… c’est ainsi que l’on nommait l’époque où les gens rêvaient. On disait de ceux qui rêvaient, qu’ils étaient capables de tous les miracles… et je te passe les exemples qui se déploient par centaines dans cet opus. L’Ogéon semble avoir été l’époque la plus belle qui ait existé. Les hommes étaient libres et gouvernés par leurs seules ambitions et qualités… une utopie de nos jours Doppel ! »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Doppel’Anger lance amusé :</span> « Et quelle utopie… puissent les choses changer… Mais dis moi plutôt ce que je ne sais pas… »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Phénémole esquisse un sourire :</span><br />« Tu sais beaucoup trop de choses mon ami, pour que je sache ce que tu ne sais pas ! Laisse-moi donc continuer… Donc l’époque faste de l’Ogéon eut son heure de gloire et l’Astrée eut un besoin de gouverne, poussé par l’envie de pouvoir et de gloire de certains. Trois chefs de clan, dont le plus aguerrit : Mom’Abeth, se partagèrent l’astrée pour y instaurer une forme de dictature où tout fut compté. Les peuples s’appauvrirent, les écarts sociaux s’accentuèrent jusqu’au jour de la grande révolte, initiée par ceux que les rêves berçaient… La révolte vit malheureusement les peuples balayés par l’immense armée des rois anciens. Chaque foyer fut alors inspecté sous décret royal : « trouvez ceux qui rêves, ramenez les et pendez les ». Les exécutions se multiplièrent jusqu’au dernier de ceux qui rêvaient : Ephyros. Les textes qui relatent de son exploit semblent invraisemblables, mais je te les lis tel qu’ils sont écrits :<br />« L’homme ne put être saisit, chaque garde qui tentait de le toucher s’immolait et lorsque les rois ordonnèrent, en dernier recours, aux armées de le capturer, elles disparurent sous la volonté d’Ephiros»… incroyable non ?<br /><br /><span style="font-style:italic;">Doppel’Anger reste bouche bée un instant :</span><br />«Pour sûr… incroyable…. »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Tout excité, Phénémole prend un autre livre et l’ouvre à la page qui l’intéresse :</span><br />« Attends ! Ce n’est pas tout ! Voilà ce que j’ai pu trouver à l’étage interdit de la bibliothèque. C’est là l’un des textes que la royauté a catégorisé d’hérésie et donc, d’œuvre interdite : « Après ce qu’on appela le cauchemar d’Ephyros, les corps disparus des rois et de leurs armées eurent respectivement une tombe à leur effigie, au cimetière du bourg d’Azlet. » Un peu plus loin, l’auteur dit que les corps n’ont pas été détruits ni retrouvés ; qu’ils ont été condamnés à errer dans l’ombre, en immortels et qu’ils ne pourraient plus jamais voir la lumière du soleil… L’auteur ajoute : « Ces non-morts aspirent plus que tout à revoir la lumière et n’attendent qu’une chose : trouver un homme qui rêve pour ôter la malédiction et reprendre le pouvoir… »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Phénémole lève les yeux sur son ami, qui a le regard posé sur la cheminée, l’air grave :</span><br /><br />« Alors Doppel, qu’en penses tu ? » <br /><br /><span style="font-style:italic;">Le vieil homme prend sa canne sur le côté du canapé pour se redresser, puis annonce à son ami :</span><br /><br />« Je te remercie mon bon Phénémole pour tout ce mal que tu t’ais donné. Et ce que j’en pense… j’en pense que les mois à venir feront le destin de millénaires à venir… »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Phénémole le raccompagne à la porte et lui tend sa sacoche, inquiet </span>:<br /><br />« N’oublie pas cela mon ami… et … y a-t-il quelque chose que tu ne m’aurais pas dit… »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Doppel’Anger s’empare de sa sacoche, puis pose la main sur l’épaule de son ami en lui adressant un sourire :</span><br /><br />« Non mon ami, rien…rien ni personne qui ne mérite que je te mette en danger. Et puis… les murs ont des oreilles… »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Phénémole empoigne Doppel’Anger et lui souffle à l’oreille, comme s’il avait partiellement compris :</span><br /><br />« Alors prends soin de toi mon vieil ami… et de quiconque aurait de l’importance à tes yeux… »Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-38156231231984304192009-05-09T10:26:00.004+02:002009-05-09T23:43:17.336+02:00La fille de l'herbeJe me suis bien amusé à le faire celui-là! Des disproportions et maladresses amusantes... et du vert, du vert, du vert!!! =p<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMa80adgz9dwymqMgu6q5Qdy8IHY-iFAzdWhf04gyrit6KRMQWG3zU0Cachnr2_u8ZKJufQWwgPtT9Dc1zxcXmL4CVvWe9isj8fgIsDYu5NSSg8Tk8dHvIW0nWVsB_TrlG6xVdXZG7G-XU/s1600-h/Photo05.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 300px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMa80adgz9dwymqMgu6q5Qdy8IHY-iFAzdWhf04gyrit6KRMQWG3zU0Cachnr2_u8ZKJufQWwgPtT9Dc1zxcXmL4CVvWe9isj8fgIsDYu5NSSg8Tk8dHvIW0nWVsB_TrlG6xVdXZG7G-XU/s400/Photo05.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5333737996337152850" /></a><br /><br />Format 50x40 - Acrylique - Scène imaginaireRenaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-12609868095007619742009-05-06T21:23:00.005+02:002009-05-06T22:28:50.681+02:00Les bannisBon, je le poste même si je suis extrêmement déçu. Ca m'agace de louper des sujets qui m'inspirent... surtout avec le temps passé. Comme quoi, des fois, il vaut mieux ne pas être inspiré et n'avoir que 3/4 d'heures...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPQCe0W5VzULacJ8m-KDEojo-kPpNYuNM152HfWXUOoolnpKFYjnLkykXTWCEUQC3wovM5IbCZ3MSE3-dSgsAmmjQ3XDNIVwy0Dzflx17qhxTL8CkiaSyDkh0LsmZBG0JRZT6rO2Pwl7Gp/s1600-h/Photo04.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 300px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPQCe0W5VzULacJ8m-KDEojo-kPpNYuNM152HfWXUOoolnpKFYjnLkykXTWCEUQC3wovM5IbCZ3MSE3-dSgsAmmjQ3XDNIVwy0Dzflx17qhxTL8CkiaSyDkh0LsmZBG0JRZT6rO2Pwl7Gp/s400/Photo04.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5332794266953463010" /></a><br /><br />Format 50x40 - Acrylique - Scène imaginaireRenaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-80251127007204900562009-05-06T21:15:00.004+02:002009-05-06T21:23:10.816+02:00L'Aven Mazia -X- Le Cauchemar d’Ephyros (Partie 1)[Le même matin, à Turon]<br /><br /><span style="font-style:italic;">Doppel’Anger a passé la nuit dans l’une de ces auberges huppées de la capitale.<br />Quoi de plus normal pour un généreux homme d’éducation, que de se voir gratifié d’un allègement financier permanant par l’Assemblée des sages? Non, ce n’est pas tant cette forme de culture, d’intelligence ou d’amabilité, qui augure la réussite, mais davantage la ruse, l’opportunisme et l’empathie dévoyée. L’Astrée n’est pas un continent où la réussite se mesure au mérite, en tout cas, plus depuis trop longtemps, lorsque les tribus sont devenues des contés, les contés des régions, puis les régions des royaumes dictatoriaux. La gouverne unique catalogue et ne peut se soucier des importances individuelles. Mais le vieil homme a fait son chemin, et s’il a payé ses droits au privilège par les liens du sang, il n’en reste pas moins fidèle à ses propres principes.</span> <br /><br /><span style="font-style:italic;">Elision est un espoir, la rosée du premier printemps des hommes en Astrée depuis plus de trois mille ans, et cette chance, Doppel’Anger la ménagerait au prix de sa vie. A l’heure qu’il est, elle doit être arrivée à l’institut d’Elzine et il a confiance en ceux qui sont à ses côtés. Toutefois, son empressement à la rejoindre le tenaille, découvrir cette enfant qui pense la nuit, lui expliquer, la protéger de ceux qui sauraient ses capacités… Mais il doit, avant tout, rendre visite à un vieil ami, à qui il a demandé d’effectuer quelques recherches depuis la révélation d’Elision : Phénélome, délégué principal à la grande bibliothèque de Turon…</span> <br /><br /><span style="font-style:italic;">Doppel’Anger, toujours équipé de sa canne et de son sac en bandoulière, frappe à la porte cochère. La bâtisse est imposante, un peu à l’écart de l’agitation de la ville, et bientôt, le visage bouffi de son ami se dévoile. Il est de taille moyenne, un peu épais. Les traits de son visage affichent une certaine générosité et sa chevelure frisée, mais courte, y contribue. L’homme lève les bras au ciel et enlace vigoureusement Doppel’Anger :</span><br /><br />« Mon ami ! Aussi récente ait été notre dernière rencontre… c’est toujours un plaisir ! »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Le vieil homme vacille sensiblement sous le poids de son ami et se rassure en plaçant une deuxième main sur sa canne. Il réplique aimablement, en affichant un sourire de circonstance :</span><br /><br />« Fichtre ! Notre amitié fait son poids… » <span style="font-style:italic;">Puis à son tour, il fait une tape à l’épaule de son ami, en le voyant grimacer :</span> « Mais que diable Phénélome… quel plaisir ! » <br /><br /><span style="font-style:italic;">Il l’invite à entrer à l’intérieur, où un ample feu de cheminée éclaire et réchauffe la pièce, puis lui propose, enjoué :</span><br /><br />« Tu vas goutter à mon nouvel Hydromel Doppel, tu vas m’en dire mille merveilles !!! ». <span style="font-style:italic;">Son ami quitte la pièce, sans attendre la réponse du vieil homme, qui, de toutes façons, est trop concentré à trouver un siège à sa convenance. Comblé, il pose sa canne à côté d’un canapé généreusement agrémenté de coussins, et retire sa sacoche pour se caler confortablement.</span><br /><br />« Pour sûr ! Ton accueil est toujours irréprochable… » <span style="font-style:italic;">Il continue tout en tapotant l’accoudoir</span> « Et puis… quoi de mieux qu’un siège de roi, pour un homme aussi affaiblit par l’âge que moi… ?». <span style="font-style:italic;">Un instant de silence s’écoule lorsque Phénémole revient avec deux tasses d’hydromel sur un plateau, ainsi que des livres. Tout en faisant le service, il répond à Doppel’Anger :</span><br /><br />« Toi ?! Affaiblit par l’âge ? Fichu Doppel ! Tu devrais le savoir, n’est-ce pas ?... Qu’au bout de trente ans d’amitié, tu ne vas pas me duper…!! »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Phénémole s’installe à une chaise puis continue, amusé </span>:<br /><br />« Tes soixante ans passés de cinq…, combien les supportent à ta façon ? Et puis, je ne connais pas d’homme de ton âge, chevauchant une mule… attrapant les papillons à la main… expérimentant les plantes sans séquelle apparente… transcendant les foules d’adulation… Je vais m’arrêter là, mais si j’osai, je dirai que l’homme ridé que tu es, est plus fort que tous les bataillons de la royauté… » <br /><br /><span style="font-style:italic;">Doppel’Anger sourit à la réplique de son ami, puis repose sa tasse après y avoir trempé les lèvres :</span><br /><br />« Assurément mon ami, ton Hydromel mérite toutes les louanges ! Serait-ce un peu de cannelle ajou… »<br /><br /><span style="font-style:italic;">A peine a-t’il achevé sa question que Phénémole bondit sur sa chaise, comme s’il avait attendu cet instant depuis l’arrivée de Doppel’Anger :</span><br /><br />« Juste ! De la cannelle Doppel’, de la cannelle ! Tu m’étonneras toujours… »Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-23817177497466194852009-05-03T12:43:00.003+02:002009-05-03T13:04:25.240+02:00Contemplation<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheLGhDNqJucdwUajRFeKN_gMnpn0L1V5ZrTNJEtTVAaxRADSxjwz80Pw2JpNC2tSeh-RF2ldeLKz5F2RuSzuNpKYrqT-OsO_gwTL9azMbRhueUmFDKCYYR1sM1vAEnxjrgjy_crGgV5KDj/s1600-h/Photo03.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 316px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheLGhDNqJucdwUajRFeKN_gMnpn0L1V5ZrTNJEtTVAaxRADSxjwz80Pw2JpNC2tSeh-RF2ldeLKz5F2RuSzuNpKYrqT-OsO_gwTL9azMbRhueUmFDKCYYR1sM1vAEnxjrgjy_crGgV5KDj/s400/Photo03.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5331546778210177362" /></a><br /><br />Format 40x32 - Acrylique - Paysage imaginaireRenaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-71835912127853715812009-05-03T12:34:00.005+02:002009-05-03T13:04:34.601+02:00Couardise<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhATi3oxw6RAELj8Cm8ZIfISn5gQNsJma-wgRw0LwKfMg5Vl0QAf5q6NomBTbGpMH2dqmMs2VMqpuVQb53fot1iwBQnNGqNRrmVHsRhiShKZW8qC9PH-DzOkjxx29W9uZCUwyGgbzlvjS6r/s1600-h/Photo02.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 308px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhATi3oxw6RAELj8Cm8ZIfISn5gQNsJma-wgRw0LwKfMg5Vl0QAf5q6NomBTbGpMH2dqmMs2VMqpuVQb53fot1iwBQnNGqNRrmVHsRhiShKZW8qC9PH-DzOkjxx29W9uZCUwyGgbzlvjS6r/s400/Photo02.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5331545437680649938" /></a><br /><br />Format 35x28 - Acrylique - Paysage imaginaireRenaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-49810446038251016472009-04-28T20:36:00.007+02:002009-05-03T12:49:15.676+02:00PerdueVoici ma toute première tentative à l'acrylique... Pas du tout convaincu mais le support est sympa. Etant donné que je manque de temps, je n'ai pu y passer que trois quart d'heures, alors soyez pas trop durs hein =p<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVebaFPwR3LRTT2JXkKepJemRSqVSGPLStswS7RDpSduLMRqc7vni-23L8v7sKOJHrs306aZxlIyJtuG77nI4m88R1b55EA9t1dc7zWzDD50zWrLAfO9C0TRSs2cPv493XMB-DbxjBaiaH/s1600-h/Photo01.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 275px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVebaFPwR3LRTT2JXkKepJemRSqVSGPLStswS7RDpSduLMRqc7vni-23L8v7sKOJHrs306aZxlIyJtuG77nI4m88R1b55EA9t1dc7zWzDD50zWrLAfO9C0TRSs2cPv493XMB-DbxjBaiaH/s400/Photo01.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5329815150330762386" /></a><br /><br />Support 25x20 - Peinture Acrylique - Paysage imaginaireRenaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-58899611777597047922009-04-22T19:28:00.002+02:002009-04-22T19:32:12.877+02:00Courrier d'un amoureuxEn attendant d'avoir un peu plus de temps, un petit texte...<br /><br /><br /><span style="font-style:italic;">Ma douce, ma belle, ma rousse de Babel,<br /><br />Tu fermes tes portes et restes de marbre, dés lors que je gravis la première marche. Tu charmes le ciel et musèle mon cœur à l’une de tes arches discrètes. Tu m’uses… tu m’uses et tu me perds doucement pour un autre qui n’a jamais touché terre. Alors, avant mon départ éternel, je voulais te dire que le ciel a des ailes, qu’il est amant de toutes les tours, et que votre lune de miel est sa centième. Que lorsque l’érosion aura fait son office et que tes merveilleuses fondations en ruines seront recouvertes d’un linceul vert, je ne serai plus là, mais tu te souviendras peut-être qu’un homme, à hauteur des arbres, t’a aimé.<br /><br />Adieu</span>Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-2822895292867499532009-04-16T19:16:00.001+02:002009-04-16T19:17:34.108+02:00L’Aven Mazia -IX- La profanation[Le matin suivant – Bourg d’Azlet]<br /> <br />« miaouwwww, miaouwwww »<br /> <br /><span style="font-style:italic;">Comme chaque matin, le chat réclame sa gamelle et se faufile entre les jambes de son vieux maître pour se faire comprendre. Et comme chaque matin à la même heure, Archibald retire la théière du poêle à bois, alerté par la vapeur qui met son couvercle en branle. Tout en versant la tisane de camomille dans une tasse centenaire, le vieil homme tient la conversation à son compagnon :</span><br /> <br />« Oui, oui, Moustache…donne moi juste le temps de me servir !» <br /> <br /><span style="font-style:italic;">Cette phrase, Archibald a dû la prononcer des milliers de fois. Mais la force de l’âge aspire à la monotonie de ses victimes et en aucun cas le vieil homme ne saurait se contrarier pour si peu. Les habitudes sont des valeurs sûres lorsque l’on a quelques soixante-quinze années de vie derrière soit. Le vieil homme est sensiblement bossu et ses mains tremblent par moments, lorsque justement, les choses ne sont plus à leur place ou que la routine dérive de son droit chemin. Il a, cela dit, encore toute sa tête, et si sa médiocre vision lui joue des tours, il reste parfaitement lucide. <br /> <br />Cela fait maintenant onze ans que sa douce l’a quitté, non pas par un quelconque fléau imposé par la royauté ni même par l’une de ces maladies qui ravagent l’Astrée, mais par le détestable jeu du destin, qui a voulu qu’elle chute dans le ravin bordant leur maison. Le lendemain de la nouvelle, Moustache a miaulé à sa porte, et s’il ne s’est aucunement présenté en substitut, il est devenu, au quotidien, l’allègement de sa peine.<br /> <br />Voilà maintenant plus de quarante ans que le vieil homme est commit à la garde du « grand » cimetière d’Azlet par la royauté. Grand cimetière et même immense, mais aucunement convoité ni visité. Tout d’abord parce que le Bourg d’Azlet ne compte qu’un unique habitant, à savoir Archibald, mais surtout parce que les sépultures sont celles d’hommes ayant chu il y a de cela plus de trois mille cinq cent ans. Leur histoire, le vieil homme ne la connaît pas. Il a juste apprit, quelques années auparavant, qu’elles comptent ceux que l’on nomme les Rois Anciens, ainsi que des milliers d’hommes qui leur ont été dévoués…<br /> <br />Il se hâte donc de retirer d’un placard la carcasse d’un poulet de la veille, puis dépèce le peu de chair restante pour satisfaire la faim de son compagnon. Ce dernier ne manque pas de lever la queue à la verticale et d’exprimer son contentement par un ronronnement remarqué, auquel le vieil homme répond par l’une de ses autres sempiternelles phrases :</span><br /><br />« Et bien ! On avait faim ! »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Rien de bien trépidant en cela, tout comme cette autre tâche qui l’incombe : la bien nommée « tournée du cimetière », consistant à s’assurer que le vent n’a pas chassé les gerbes de fleurs immortelles jonchant les tombes, ou encore à balayer leur surface des feuilles qui se seraient perdues dans la vallée. Ainsi, dés qu’il a finit d’ingurgiter sa tisane, il revêt sa parka grise et enfiche le couvre chef qui surplombe le porte-manteau, toujours, puis ouvre la porte. Si ! Il y a bien quelque chose qui le surprend chaque jour, mais qui pourtant se répète : Moustache, qui quand bien même n’a pas finit sa gamelle, se faufile à l’extérieur pour suivre son vieux maître. Archibald s’empare alors du balai qu’il retrouve chaque matin contre sa bâtisse puis ferme la porte à double tour. Son chat le regarde opérer, sagement assis, puis ils dérivent dans le sentier qui mène au cimetière.<br /><br />Les quelques dix minutes de marche pour rejoindre les lieux sont l’occasion pour le vieil homme de converser une nouvelle fois avec son compagnon :</span><br /><br />« ooooh ! Moustache, si tu savais à quel point la rosée du matin me plait »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Il regarde son animal comme s’il espérait une réponse, puis reprend :</span><br /><br />« Je sais que tu n’aimes pas trop avoir les pattes mouillées, mais c’est d’abord l’annonciation d’une belle journée, que de bénéficier de cette fraîcheur… et puis, cette belle verdure resplendit, se refait doucement de l’obscurité de sa nuit pour transmettre toute sa bienveillance et sa vitalité ! »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Moustache n’aspire guère à échanger des mots mais s’arrête ici et là pour chasser, d’un vif coup de patte, des insectes mal inspirés, puis rattrape son maître à toute allure. Archibald continue comme si de rien n’était :</span><br /><br />« Aaaah, si tu avais pu connaître ta maîtresse, elle te ferai bien des louanges sur les faveurs de Dame nature, mais…. Mon dieu !!!! »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Le vieil homme s’est arrêté de marcher subitement, l’attention portée sur le cimetière. Le chat se met à miauler à tue-tête comme s’il avait ressenti le mal-être de son maître. Le spectacle qui se déploie sous ses yeux n’a pas son égal de mémoire d’homme, ni sans doute même dans les écrits de l’Astrée : Les tombes qui se comptent par milliers et s’étendent sur plus d’une lieue ont été massacrées, souillées, soulevées et laissent entrevoir les cercueils ouverts et saccagés. Les faits sont édifiants. Archibald doit à tout prix rejoindre Turon pour en avertir le roi... </span>Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-7245849598566543042009-04-15T21:15:00.003+02:002009-04-15T22:52:22.422+02:00L’Aven Mazia -VIII- Le Chambard des Morts[Le même jour, Profondeurs de l’Astrée]<br /><br /><span style="font-style:italic;">L’espion n’est pas un homme. Il n’est pas vilain, tel que l’a vu Théonis quinze minutes plus tôt, mais répugnant et effrayant. Son haleine est pestilentielle, son odeur fétide. Le soleil de Turon le brûle au bras, lorsqu’en bâillonnant et ligotant maladroitement le petit être, la manche de sa veste se soulève. La peau qui recouvre le membre de l’individu est déchirée et mêlée de sang asséché. Il n’est pas un homme, il n’est pas un homme…<br /><br />Il est bien trop tard lorsque le petit garçon comprend son erreur. Cette créature l’a mené hors de la ville et enharnaché sur une bête assimilable à un cheval. L’enfant ne peut rien voir, ne peut rien dire. <br />Il peut juste palper l’animal, au poil si rêche et au squelette si saillant, sur lequel l’individu l’a scellé. <br />Il peut juste entendre une animation trop lointaine, qui le résigne à sa perte. <br />En se débattant, l’enfant a perdu ses pièces d’or, mais cela n’a pas d’importance. Son destin n’est plus de son ressort, pour avoir dénoncé ses amitiés à la mauvaise personne…<br /><br />Ils ont dû chevaucher durant trois heures, mais cette notion du temps est bien lointaine pour Théonis, lorsque l’ignoble individu stoppe sa monture et le fait descendre. Il le porte sur son dos puis s’enfonce dans l’inconnue. L’enfant ne saurait dire où il se trouve, mais la température se réduit : sans aucun doute fait-il nuit, mais cet effet est probablement justifié par une descente dans les profondeurs de la terre. Le garçon a froid, mais ses sens sont en totale éveil. Il entend des gouttes chuter dans des flaques, les pas de l’individu résonner plus que normale et sa propre respiration se faire haletante. Puis viennent des murmures, des soupirs, qui en aucun cas arrêtent la progression de son kidnapper. <br /><br />Le sang de l’enfant se glace lorsqu’il sent une main, aux ongles acérés, le frôler. Son porteur semble gronder le coupable dans une langue qu’il ne comprend que partiellement, puis il continue sa progression dans cette espace, duquel émanent des miasmes de plus en plus insupportables au nez du garçon. La course s’arrête. L’individu s’exprime de façon décomposée :</span><br /><br />« Ja vou voir Roille Mom’Abeth… grande novel por loui… »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Théonis entend une lourde porte s’ouvrir, puis ils intègrent ce nouveau lieu. Son porteur le pose alors au sol et lui retire son bâillon. Le garçon ouvre les yeux, mais n’y voit guère plus clair qu’auparavant. La pièce est si sombre… Seules deux torches éclairent d’immenses colonnes en ivoire noire, ce matériau qui a disparu de l’Astrée depuis maintenant plus de vingt siècles. Les murs sont taillés à même la roche et laissent apparaître, au gré de la danse des flammes, des écrits et dessins morbides attachés à ce qui semble être le croquis d’un soleil. <br /><br />L’enfant cherche une issue, mais ne peut se défaire de ses liens. Il est terrorisé, sa gorge se noue, les larmes lui montent aux yeux. La monstruosité qui l’a mené jusqu’ici se met à genoux, puis annonce, tout en regardant le fond de la pièce :</span><br /><br />« Ô Mom’Abeth. Grande novel… le gosson coné un file qui rêve... »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Trois individus sortent alors de l’ombre : trois créatures qui ont échappé à l’attention de l’enfant, dans cette noirceur insondable. Celui du milieu, tout aussi cadavéreux et hideux que les deux autres, s’approche de lui et Théonis chute en arrière, prit de terreur. Sa voix est lourde, profonde et imposante :</span><br /><br />« Dis que… tu sais… »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Le garçon comprend, malgré les écarts de langage, la demande de celui qui doit se nommer Mom’Abeth. Il n’hésite pas, il n’a plus rien à perdre et lui répond sans la moindre assurance, la voix chevrotante et en pleurs :</span><br /><br />« Elision… elle s’appelle Elision… elle est en prison parc’qu’elle a volé des pommes… mais elle n’a pas fait d’mal… »<br /><br /><span style="font-style:italic;">L’interrogatoire s’éternise. Théonis décrit son amie dans les moindres détails, si bien que même un borgne pourrait la repérer. Les questions cessent enfin et il espère une issue clémente pour sa délation. Le supposé Mom’Abeth s’adresse alors à l’individu qui l’a mené jusqu’ici :</span><br /><br />« Trouvé l’enfante… profané nosse sépultare »<br /><br /><span style="font-style:italic;">La créature, qui est restée agenouillée jusqu’alors, s’exécute et déserte la pièce en réponse aux consignes. Immédiatement, le petit garçon s’exclame :</span><br /><br />« Ne lui faîtes pas de mal ! Je vous ai tout dit comme vous l’voulez !...Alors lui faîtes pas d’mal… »<br /><br /><span style="font-style:italic;">Sa supplication semble indisposer les trois créatures cadavéreuses encore présentes. Leurs yeux, ou plutôt leurs orbites projetant sur le néant, se posent sur l’enfant. Théonis y voit la noirceur, la mort, un destin défavorable : il se recroqueville, il pleure, il crie, il souffre, il saigne, il suffoque, puis inspire le silence...</span>Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3363245364740485553.post-46671615597806222562009-04-14T06:39:00.004+02:002009-04-15T22:35:04.577+02:00Kit "Deos's Woodstock"Après le pays des rivières, voici l'entrepôt des bois de ce cher Déos!<br /><br />Pour célébrer ma trentième année, (car j'aime fêter les évènements "capitaux", marqués par des cycles imposés...,bah oui, on prend pas un coup de vieux quand on subit des échecs, y'a des jours faits pour ça! Désolé pour la lourde parenthèse^^ ), voici un nouveau kit sur le thème des bois. Bien sûr, que du naturel: Des cerises bleues, des coccinelles marrons, et j'en passe des vertes et des pas mûres...<br /><br />Donc 100 Eléments et 22 Papiers, qui je l'espère, vous contenteront. <br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgttQ5SOJWZITAJ-WLNpjJUCYhDIUnFbPX4mjg-91sN_aCGnF5wb-3blvtwg0HoFqxdPM3RDLLm_3SAQH-4fmoMNvYCYgvJIDd_C__2zpjXeyWyBBtCDA3-ouez48_YeGX4iNGb7yevhzUh/s1600-h/Visu.png"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgttQ5SOJWZITAJ-WLNpjJUCYhDIUnFbPX4mjg-91sN_aCGnF5wb-3blvtwg0HoFqxdPM3RDLLm_3SAQH-4fmoMNvYCYgvJIDd_C__2zpjXeyWyBBtCDA3-ouez48_YeGX4iNGb7yevhzUh/s400/Visu.png" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5324406035597898962" /></a><br /><br /><a href="http://www.4shared.com/file/98394995/d7c524f8/Elements_Deoss_Woodstock.html">Eléments</a><br /><a href="http://www.4shared.com/file/98400734/cfc41470/Papiers_Deoss_Woodstock.html">Papiers</a>Renaudhttp://www.blogger.com/profile/15621114934548066136noreply@blogger.com19