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mercredi 8 octobre 2008

A ma fenêtre, Ailleurs

Ma fenêtre, ma porte de secours.
Tu grinces quand j’ai besoin de ton aide,
Mais jamais tu ne me refuses un tour.
Tu le sais, je mourrais sans ton remède.

Tu me laisses partir, fumée en main,
Et alors seul mon exil importe.
Je m’accoude sur le sable, serein,
Où des songes féériques m’emportent.

Le grand astre me déroule un tapis d’or.
D’hors et déjà, l’argent perd sa valeur.
Voleur de sourires ! Etoile de l’émoi !
Et moi ? Ne puis-je pas briller aussi ?

Il se dérobe, me cède à ce coton,
Cocon de nacre, douce toison d’eau,
Docteur de l’aride, ridé de pleurs.
Heurte mon cœur, de ne pouvoir pleuvoir.

Je tombe en larmes sur la canopée,
Opéra de la vie, belle genèse,
Aisée mère des vallées luxuriantes.
Hante mes nuits, mon manque de racines.

Des miasmes de fumerolles m’éveillent.
Ma brûlure aux doigts me sort du rêve.
J’éteins ma fumée pour clore ma trêve,
Et ferme la fenêtre
Qui grince,
Qui coince…

1 commentaire:

Unknown a dit…

Bonjour Renaud, je ne suis ni Orphée qui retourne en enfer en passant au travers des miroirs, ni Lautréamont... Pourtant, en me promenant sur le blog de Doppel'Anger, j'ai pensé à ceci :"Plût au ciel que le lecteur…trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre… Écoute bien ce que je te dis : dirige tes talons en arrière et non en avant, comme les yeux d’un fils qui se détourne respectueusement de la contemplation auguste de la face maternelle ; ou, plutôt, comme un angle à perte de vue de grues frileuses méditant beaucoup, qui, pendant l’hiver, vole puissamment à travers le silence, toutes voiles tendues, vers un point déterminé de l’horizon, d’où tout à coup part un vent étrange et fort, précurseur de la tempête…" les chants de Maldoror de Lautréamont, chant 1er trop long pour tout mettre ici. amicalement