Image Hosted by ImageShack.us Image Hosted by ImageShack.us Image Hosted by ImageShack.us Image Hosted by ImageShack.us Image Hosted by ImageShack.us Image Hosted by ImageShack.us Image Hosted by ImageShack.us Image Hosted by ImageShack.us Image Hosted by ImageShack.us Image Hosted by ImageShack.us Image Hosted by ImageShack.us Image Hosted by ImageShack.us Image Hosted by ImageShack.us

samedi 31 janvier 2009

Je ne sais pas : Ch1_La Foule

Voilà une nouvelle rubrique de mon blog!!! De petites réflexions en grandes stupidités, qui saurai dire? Bref, j'écrirai ce qui me passe par la tête, même pas peur^^


Il n’y a pas d’agitation, dans les rues de cette ville, sinon la symphonie des ailés, qui jouent à cache-cache le temps qu’elle s’éveille. Le ronronnement d’un moteur encore silencieux car presque unique, et quelques troquets ou échoppes qui doucement déploient leurs étales.
On attend alors quelques minutes que la fourmilière daigne s’éveiller par la force des choses : la configuration sociale ; que chacun de ses vivants prenne ses repères pour fuir les galeries de foyers. Puis tout commence.

Le chant des mésanges s’arrête, ou plutôt est-il couvert par le vacarme soudain, je ne sais pas.
Ledit ronronnement s’est transformé en brouhaha métallique et clinquant, ou plutôt s’est-il multiplié pour ne ressembler qu’à un désagrément des sens, je ne sais pas.
On scande, on crie au mieux, on expose sa plus belle vitrine, après avoir soulevé les grilles carcérales dans un grincement compétitif, ou peut-être ne sont-ce que des troquets ou des échoppes en cœur, bruyantes, je ne sais pas.

Je progresse dans ces rues, le regard porté vers le sol, même s’il est lisse, on ne sait jamais : je ne saurai, en superstitieux occasionnel, admettre que fouler la fiente est gage de chance. Anecdote qui pourtant ne me dérange pas dans la forêt. Son décor ferait-il davantage lever la tête ? Je ne sais pas. Mais ils sont des centaines de millions comme moi, à scruter le sol pavé ou goudronné.

Une habile vision panoramique accompagnant la fixation permet de ne pas se heurter, ou dans le meilleur des cas de croiser un regard, occasionnellement accompagné d’une brève salutation. De toutes origines, de tous genres, majoritairement inconnus les uns des autres, ils accomplissent leurs ambitions et leurs devoirs. L’un fuit le regard d’un éclopé, puis salue cette charmante anonyme. L’autre lâche la porte au nez d’un suivant, puis l’ouvre, sans la franchir, à une vieille femme. Serait-ce le jeu du hasard ou celui d’une démarche sélective et discriminative ? Je ne sais pas. Je ne voudrai admettre l’Homme si prompt à juger…

Une file s’est empilée devant un bâtiment lucratif. Une jeune femme en tête de file semble rester trop longtemps au guichet. Elle est la seule à savoir que c’est sa première fois, sous les mécontentements des autres empilés, puis quitte finalement la piste, rubiconde. A-t-elle achevé son opération ou souffre-t-elle de harcèlement ? Je ne sais pas.

Un attroupement s’est formé au bord d’un axe meurtrier, mais personne ne semble se connaître. La majorité fixe le ciel, ou plutôt une lumière rouge, je ne sais pas. D’autres font la lecture, se bouchent les oreilles pour un bruit plus mélodieux et d’autres encore font la conversation à de petits boitiers. Soudainement, ils baissent tous le regard puis progressent de l’autre côté dudit axe. Préfèrent-ils le rouge au vert pour s’attarder davantage devant la première couleur ? Je ne sais pas.

Auprès d’une fontaine s’est formé un autre attroupement, singulièrement insistant en provocations et extravagances, si bien qu’ils disposent d’un large espace sur un rayon dont ils sont le centre. Ils n’obtiennent que peu de réponses à leurs questions déambulatoires, contrairement à cet autre groupe du côté opposé de la place qui impose sa musique aux passants, mais qui dispose d’un cercle beaucoup plus petit. Faut-il disposer d’un plus petit espace pour être apprécié ? Je ne sais pas.

Je me hâte donc de tirer une craie rouge de ma poche, puis trace un petit cercle autour de moi, au centre de la place. Je pense que les gens vont m’apprécier. Ils me regardent de biais, s’écartent bien au-delà de mon cercle, j’aurai du en tracer un beaucoup plus grand, en vert et prendre mon temps, peut-être… je ne sais pas.

3 commentaires:

Karine a dit…

je ne sais pas non plus :) bisous

Anonyme a dit…

C'est très bien écrit et super agréable à lire, j'avais l'impression d'être dans la rue le temps d'un moment !!

Anonyme a dit…

beaucoup plus facile à lire que tes poêmes, j'aime ces reflexions qui sont souvent tres justes !

Mzelle_yoko