J’ai ouvert un vieux livre,
Libre d’envieux lecteurs,
Auteurs de son anonymat.
Animé ses pages de jours,
Sourds aux ouïes de la vie,
Avilissante des remords.
Orchestré ces lignes indignes,
Ignorées de ces vivants,
Vantant le mérite du bonheur.
Heurté mon histoire à des mots,
Modifiés à ma convenance,
Encensée de médiocrité.
Critiqué chaque couplet,
Couperets de mon passé,
Acéré de souffrances.
J’ai fermé ce vieux livre,
Libre de son seul lecteur,
Auteur de l’ascenseur.
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1 commentaire:
:) a relire! bisous
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