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mardi 17 février 2009

Egalitarisme, assassin de l'individualité

J’ai détruit mon envie et tué mon âme, le jour où en candidat à l’objectivité, j’ai voulu mettre sur un pied d’égalité l’amour, l’ami et l’inconnu.

Car qu’y a t-il de plus juste, que d’apporter la même considération pour cet être là ou cet autre, s’ils sont pourvus de qualités et défauts pour peu similaires ?

Mais n’est-ce pas la préférence pour un frère à un autre individu tout aussi valeureux, qui nous pousse à la colère, à l’amour, à l’exploit et au crime ? Qui ne préfère pas la survie de son bien aimé diable, à celle d’un inconnu beaucoup plus proche des anges ? Le génocide de millions d’hommes en offrande à François Ferdinant était-il plus justifié que l’indifférence en hommage à François Gentil-Linconnu ?

Alors, je me suis interrogé légitimement quant à l’attention que chacun porte sur l’autre, que celle-ci soit d’ordre sentimentale ou politique. Car, si de toute évidence, l’Homme ne naît pas égal, il accroît sans pudeur ses différences, s’asseyant sans réflexion sur le destin de ceux qui l’indiffèrent.

J’ai donc pris part, fort de convictions, à ce jeu dangereux, pour une éthique de fourmi. Ses règles sont simples et consistent à ne pas être davantage affecté par les affres d’un ami ou d’un père, que par les souffrances d’un inconnu aux intentions tout aussi louables. Ce n’était à l’époque que des mots, auxquels il fallut ajouter et appliquer la désensibilisation aux êtres aimés…

Mais le temps fait son office, quelque soit la difficulté et la portée de l’intention, pour peu que les convictions soient fortes. Juste, on omet l’impact d’une telle démarche sur l’esprit : les sentiments ne partent pas, ils se cachent sournoisement, patientant jusqu’à la fin de la partie.
La colère ne fuit pas, mais brûle les nerfs.
L’amour ne s’évapore pas, mais enfle le cœur.
La tristesse ne s’oublie pas mais ronge le futur.
…et des années plus tard, l’aire de jeu ne ressemble plus qu’à une pièce noire où il n’y a d’autre pion que la victime de cette utopie pour l’égalité, ensanglantée soudainement par ses émotions. C’est un principe meurtrier pour l’âme que de penser pouvoir se soustraire à la subjectivité. C’est une dérive assassine, que de penser pouvoir jouer seul à ce jeu sournois car il n’y a pas qu’une fourmi, dans une fourmilière…

2 commentaires:

Karine a dit…

Je ne sais pas trop quoi dire a part que j'y vois beaucoup de douleur. gros bisous

Unknown a dit…

Je viens souvent voir et lire ou regarder ce que tu fais, même si je ne laisse pas de message. L'objectivité est très difficile même avec l'usure du temps... J'en sais quelque chose... quant à l'égalité... Je pensais te voir pour Swing gadgé... mais... Bises