Je marche à côté du monde
Des rêves et des secondes
Le plafond céleste me brûle
Et ses fenêtres m’acculent
Où est passé le flamboyant espoir qui garde les âmes de la peine
Qui a déchiré le sol pour voir ma mansarde soufflée comme la misaine
Je maudis la vie, sa véhémente sanction pour ses opposants
Elle met au pilori les songes noirs médisant de son rang
Je marche à côté du monde
Des mille illusions fécondes
Les portes se sont refermées
Et les poignées évaporées
Où est passé le fantasque colifichet à bonheur du ciel
Qui a souillé le sang des miens de la névralgie démentielle
Je ne lui augure plus de crédit, plus d’attention
Elle a fondé mon monde en un feu panthéon
Je marche à côté du monde
Des joies et folies vagabondes
Les murs fredonnent la mort
Et l’obscurantisme jette son sort
Je t’aime, toi qui ne m’as jamais repoussé.
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